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04. septembre 2019
Ce livre m’a été prêté par ma marraine qui l’avait beaucoup aimé. Ma marraine est croyante et catholique. Ce roman est court mais dense. Ses phrases sont simples mais profondes. Il se lit en trois ou quatre heures mais c’est un long voyage. Il pèse trois fois rien, comme le balluchon d’un migrant. Mais il pèse sur votre conscience comme la misère humaine. Il est lourd d’érudition comme est lourd un bloc de marbre. Mais tel le tailleur de pierre qui, grâce à son ciseau,...
C’est le meilleur livre que j’aie lu cette année ! Romanciers mâles proclamés meilleurs romanciers de tous les temps par des critiques mâles, nommés dans les top 10 ou 20 des meilleurs romanciers, vous n’arrivez pas à la cheville d’un roman comme Le Lys de Brooklyn de Betty Smith, histoire extraordinaire de femmes extraordinaires d’une famille de Brooklyn !
« Ce n’est pas l’importance des choses qui nous les rend précieuses ; c’est le besoin que nous en avons. » écrit Marguerite Jeanne Cordier Staal de Launay (1684-1750), et elle a raison… sauf dans le cas suivant :
Les écrits que nous a laissés Mme de Staal sont précieux et personnellement, j’en ai besoin !
Quand Anna de Noailles écrit ce petit roman, en 1904, elle a 28 ans.
Comment faire la critique, la synthèse de ce livre ? Je ne sais pas. Ou, pour sauver la face, je dirais : je manque de temps pour rassembler en quelques phrases les idées, les pensées, la clairvoyance, l’intelligence de Germaine de Staël !