ARTICLES AVEC LE TAG : "amour"
13. février 2017
Brève histoire de l’amour en poésie par Gabrielle Dubois Il y a 2 milliards d’années, L’amour pullule chez les cellules : « Cellule un dans son eau, Cellule deux en même eau. Deux cellules que c’est chaud, Un organisme que c’est beau ! » Il y a 2500 ans, L’amour grec et antique, amour anacréontique par Anacréon : « L'Amour me donne des ailes légères, Je m'élève jusques aux cieux, Mais l'objet de mon ardeur est insensible à mes feux. » Il y a 900 ans, L’amour...
09. juillet 2016
Se mignoter Nombre de mots disparaissent des dictionnaires pour faire place à d’autres, nettement moins poétiques, à mon avis. Mignoter. Voilà un joli verbe qu’il me plaît de savoir encore dans un dictionnaire. Pourvu qu’il ne disparaisse pas ! Définition Larousse 1922 : Mignoter : familier. Traiter délicatement ; mignoter un enfant. Définition tirée de : Origine et formation de la langue française. par A. de Chevallet..., édition : 1853-1857. Mignot, mignote signifiait...
12. avril 2016
Les effarés, Arthur Rimbaud L’une de mes toutes premières émotions poétiques : Les effarés de Arthur Rimbaud Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond, À genoux, cinq petits, misère ! Regardent le Boulanger faire Le lourd pain blond. Ils voient le fort bras blanc qui tourne La pâte grise et qui l’enfourne Dans un trou clair. Ils écoutent le bon pain cuire. Le Boulanger au gras sourire Grogne un vieil air. Ils sont blottis, pas un ne...
07. mars 2016
Le Petit Moulin Rouge, Un article de Gabrielle Dubois Louise Saint-Quentin, l’héroïne de Sous les eucalyptus, le roman d’amour de Gabrielle Dubois est « un bon-vivant », puisqu’il ne semble pas y avoir de féminin autorisé pour cet adjectif... passons ! Il était donc impensable pour moi que dans ce roman d’aventure, mon héroïne ne rencontrât pas le grand cuisinier Auguste Escoffier, qui officiait, au moment où l’action du roman se passe à Paris, en 1876, au Petit Moulin...
01. mars 2016
Charles Worth et la « tournure », un article de Gabrielle Dubois La « tournure » occupe une jolie place dans le roman d’aventure SOUS LES EUCALYPTUS. Louise Saint-Quentin en porte... quand elle est habillée. Si j’avais écrit ce roman d’amour en étant une contemporaine des années 1880, je n’aurais pas eu besoin de quelques descriptions pour donner une idée au lecteur de ce que l’héroïne portait. Mais n’étant pas moi-même accoutumée aux chemises de batiste, corsets,...